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 MISSION EVANGELIQUE 

       WILLIAM MARRION BRANHAM TABERNACLE


EXPERIENCE PERSONNELLE AVEC DIEU ET MINISTÈRE

Route de Bypass, triangle campus/Mont-Ngafula,  avenue des ADORATEURS, concession Tshimanga, Mont-Ngafula

MA NAISSANCE


Pour la petite Histoire, je suis né un certain 06 octobre 1967 à Kinshasa aux cliniques universitaires. A ma naissance, une femme plus âgée que ma mère venait aussi d’accoucher et partageait le même pavillon qu’elle. Cette femme m’avait dérobé et m’avait remplacé par un autre bébé. Ma mère était absente du pavillon et à son retour, Dieu merci, elle remarqua tout de suite que ce n’était pas moi qu’elle voyait sur son lit mais plutôt un autre bébé. Elle poussa des cris en faisant beaucoup de tapages pour me réclamer. Toute la maternité était en alerte. Elle a pu contacter mon père qui fut magistrat à cette époque et ils ont du bloquer toutes les entrées et toutes les sorties de la maternité en plaçant des policiers sur toutes les voies qui menaient vers la sortie. Par la grâce de Dieu, on a fini par me retrouver entre les mains de cette dame âgée. Elle m’avait enveloppé dans une couverture. Sans résistance elle m’a restitué à ma mère et a repris son bébé. Aux dires de ma mère, les raisons qui ont poussé cette dame de me voler ne sont pas élucidées.

MON ENFANCE

Comme tout enfant, j’ai été élevé dans la religion de mon père « alliance universelle » d’un Français qu’on appelait GEORGES ROUX, le Christ de Montfavet. Les adaptes croient que Georges Roux est le Christ réincarné en France. Je ne connaissais rien de Jésus-Christ sinon en entendre parler par mon père. En réalité je doutais même de l’existence de Dieu. J’imitais juste mon père sans aucune conviction parce qu’il fallait que je le fasse pour ne pas subir des représailles.

MA PREMIERE EXPERIENCE AVEC DIEU

Je me souviens de ma prière sérieuse et sincère mais dans l’ignorance. Je voulais partir au stade suivre un match de football. J’ai demandé l’argent du billet à mes parents. La réponse était négative. Pas d’argent alors que j’aimais tellement le football. J’en étais presque malade juste de savoir que je ne pouvais pas m’y rendre. J’ai alors pensé : ‘‘Il y a quand même un Dieu quelque part ! Lui pourra peut-être me donner l’argent’’. Je me suis précipité dans ma chambre et j’ai fait à peu près cette prière : ‘‘Toi le Dieu qui a créer mes mains, mes pieds et mes oreilles, toi le vrai Dieu, mon créateur, c’est à toi que je m’adresse. Donnes moi s’il te plaît 100 zaïres (je crois c’était approximativement ce montant) pour que j’aille au stade. Tous mes amis vont partir et moi je suis triste parce que papa et maman n’ont pas voulu me donner l’argent.’’ Et c’était tout sans avoir même dit amen. Au sortir de ma chambre, j’ai croisé une des mes cousines qui était venue nous rendre visite. Elle a voulu que je l’accompagne chez elle. Bien triste d’avoir raté le match, j’ai accepté de l’accompagner. Et au sortir de la parcelle, le ciel s’était un peu assombri et il y avait eu menace de pluie avec un vent assez voilent qui transportait les herbes et les papiers. Il y avait dans l’air beaucoup de poussière, des feuilles d’arbres et des papiers qui flottaient dans ma direction. Et comme par une sorte d’intuition, j’ai ouvert grandement mes yeux malgré la poussière pour fixer mes regards vers un papier dont l’aspect était différent des autres. Il est venu juste atterrir à mes pieds. C’était exactement le billet que j’avais demandé dans ma prière. Je n’en revenais pas. J’ai piétiné le billet comme pour empêcher ma cousine de le voir et c’est là que nous nous sommes dit au revoir. Sans avancer d’un pas j’ai soulevé mon pied, c’était bel et bien le billet que j’avais demandé. Tiens Dieu m’a écouté ! Ai-je pensé. J’ai été alors envahi d’une crainte respectueuse, j’ai couru dans ma chambre et je me suis couché au sol pour dire merci à ce Dieu qui m’était encore inconnu. Ce jour là, j’ai prié comme je ne l’avais jamais fait de ma vie au point même d’oublier que je devais me rendre au stade. C’était là la preuve que Dieu existe réellement. Je m’intéressais au débat sur tout ce qui avait trait à Dieu. Je voulais Le connaître. Oui, certes pour moi Dieu existait, mais comment l’appeler ? Est-ce Jésus, Allah, Georges roux ou Dieu simplement ? Je suivais les débats autour des religions chez nous entre mon père et ses frères musulmans et mes oncles maternels chrétiens catholiques. Tout petit je ne savais pas vraiment lequel d’entre eux avait raison. Mais par le lien de sang j’appuyais tout ce que disait mon père.

MA CONVERSION AU CHRISTIANISME

C’était vers l’an 1980. Je suis parti rendre visite à l’un de mes meilleurs amis chrétiens, répondant au nom de CHRISTIAN. Il était déjà Christian. Par son exhortation, j’ai compris qui était Jésus, le sens de sons sacrifice à la croix au point où j’en avais les larmes aux yeux. J’ai reçu pour la première fois la vraie lumière de la révélation de l’amour de Christ. En effet je n’arrivais jamais à comprendre comment on affirme que Jésus était mort pour nous tous, à cause de nos péchés ! Je trouvais cela absurde, un non-sens ! ‘‘Jésus est mort pour nous’’ comment et pourquoi la mort de quelqu’un qu’on a crucifié injustement sur la croix pouvait avoir un rapport avec moi ? CHRISTIAN m’avait parlé du caractère de jugement irrévocable de Dieu et de sa grâce immérité. D’un côté celui qui pêche doit mourir. Et Dieu ne peut jamais contourner cette loi. Le pécheur doit absolument mourir puisqu’Il l’a dit. Dieu accomplit toujours sa parole. Mais d’autre part Dieu est plein de miséricorde. Il n’aime pas la mort du pécheur. La solution viendrait donc d’un substitut innocent qui accepterait de prendre le jugement du pécheur à sa place et mourir pour son compte. C’est alors qu’il m’a parlé des sacrifices d’expiation dans l’Ancien Testament. Comment un coupable apportait un agneau sans défaut au sacrificateur. Le pécheur confessait ses péchés sur l’agneau, comme les transmettant sur l’animal innocent. Le sacrificateur égorgeait l’animal et apportait son sang dans le lieu très saint. Aux yeux de Dieu, c’était le pécheur qui était mort quoiqu’en réalité ce fût un substitut innocent. Et c’est cela l’histoire merveilleuse de la grâce de Dieu. Un Agneau innocent qui prend la place du pécheur ! La Grace de Dieu s’exprimant à travers sa Justice. D’un côté la Justice a accompli son œuvre car l’Agneau est mort et le péché est condamné et de l’autre côté la grâce de Dieu donne une voix de sortie au pécheur qui accepte : l’Agneau Innocent. Quelle histoire merveilleuse je venais d’entendre ! Je suis sorti d’auprès de mon ami, changé, les yeux pleins des larmes. J’avais en effet réalisé l’amour divin. L’œuvre du calvaire et comment je puis me considérer saint car Christ est mort pour moi. Juste quelques années après je me suis fait baptiser au Nom de Jésus-Christ dans ma première église chrétienne BETHEL. C’était en 1986.

DEBUT DU MINISTERE
ma-conversion-1986

Juste après mon baptême en 1986, l’assemblée de BETHEL a ouvert une cellule dans notre quartier de LIMETE FUNA où, par la première fois, j’ai commencé à exercer comme l’un des prédicateurs. Quelque temps après, je suis parti étudier à l’internat de KISANTU dans le BAS-CONGO depuis la 4ème année des humanités. J’étais l’un des fondateurs d’un groupe des prières qu’on a nommé ‘‘the DISCOVERY OF JESUS’’ Nous étions au nombre 7 fondateurs et nous avons persévéré dans notre groupe au point que cela a pris de l’ampleur. Un bon nombre d’élèves s’y sont adhérés pour louer et adorer le Seigneur après les cours. Nous allions même en campagne de porte à porte jusqu’aux villages avoisinants avec l’évidence des signes surnaturels qui nous accompagnaient. Je me souviens une fois, alors que je suis resté à l’internat pour prier et m’occuper d’autres choses, mes collègues conducteurs de DISCOVERY OF JESUS sont parti à l’évangélisation dans un village appelé KINKONKA. Ils entraient de maisons à maisons présentant Jésus-Christ aux villageois et les appelaient à la repentance pour accepter le Seigneur Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur personnel. La tâche n’était pas facile pour eux car le milieu était hautement catholique. Le village était encré d’une part de la coutume et d’autre part des rites et traductions du romanisme. Dans l’une des parcelles qu’ils avaient visitée, une jeune femme se moquait ouvertement d’eux. Elle riait d’eux en les méprisant pendant qu’ils parlaient de Jésus. Puis, soudain, le Seigneur est intervenu d’une manière particulière. Alors que cette jeune femme continuait à rire, elle s’est arrêtée brusquement et elle a commencé à sursauter tout en parlant en langue étrangère. Elle était visiblement saisie par l’Esprit, elle était sous une forte onction. Elle disait des choses que personne ne comprenait. Et quand elle est revenue à elle-même, une crainte respectueuse l’avait envahi ainsi que toute la parcelle. Ce qui a permis à groupe d’accomplir leur tâche sans difficulté. La jeune femme a déclaré qu’elle avait vu deux colombes banches entrer dans la parcelle et se tenir sur la toiture de la leur case et qu’elle s’est juste sentie poussée à parler. Pour une personne qui n’avait jamais connu l’expérience de l’Esprit, catholique traditionnelle, elle n’en revenait pas. Les jeunes ‘‘élèves-évangélistes’’ sont revenu à l’internat avec des sachets d’arachides, dons reçus des villageois. ‘‘The DISCORVERY OF JESUS’’ a continué d’exister jusqu’à la sentence prononcée par Monsieur l’Abbé, le Curé du diocèse de KISANTU, dans la grande cathédrale un dimanche matin, il a interdit notre groupe de continuer au risque d’être exclus de l’école. L’appel étant tellement fort en moi, j’ai néanmoins continué à prêcher, mais cette foi dans un autre internat non loin du nôtres, dans l’école technique voisine et c’était jusqu’à l’obtention de mon diplôme d’Etat d’études secondaires.

RETOUR DANS BETHEL FUNA

De 1988 à 1993 Je suis retourné dans la ville de Kinshasa et j’ai regagné la cellule Bethel Funa. J’ai travaillé parmi les prédicateurs principaux. Veillées de prières, jeûnes, campagnes et séminaires étaient mon lot quotidien. Lors d’une campagne de prières, on m’a invité prier pour les malades qui étaient en ligne de prières. J’ai imposé mes mains sur le premier. Le malade a été projeté par terre évanouie. J’ai sursauté car Je n’avais rien compris. J’ai eu tellement peur. Le cas s’est répété avec le second, le troisième et les autres malades. Et depuis cela était resté avec moi. Chaque fois que je priais pour les gens, ils tombaient et se relevaient après. Mon Jeune frère Noël ayant appris par le bruit des gens ce que son grand frère faisait, est venu expérimenter la chose.  Je l’ai vu un jour venir à la cellule participer au culte. A la fin du culte j’ai appelé une ligne  de prières. Il s’est arrangé de venir sur ma ligne. J’ai  prié pour les premiers cas, eux tous tombaient y compris mon jeune frère Noël. Plus tard voici ce qu’il me déclara : ‘‘Je suis venu voir si ce qu’on raconte  sur toi est vrai. J’ai voulu y goûter moi-même, c’est pourquoi je suis venu dans la ligne de prières. Et quand tu m’imposais les mains, je me disais que je n’allais jamais tomber. J’ai serré mes pieds très fort sur le sol mais je n’ai rien compris. Une force s’est saisie de moi et m’a projeté contre le mur !’’

MA CONVERSION DANS LE MESSAGE DE L’HEURE

 C’est à l’internat de Kisantu que j’ai entendu parler pour la première fois du Message du temps de la fin. Vers l’an 1987. Nous avions un professeur d’Anglais qui était dans le Message. Ce fut un jour en allant rendre visite à mon Oncle de Mbanza Ngungu que j’avais trouvé chez lui un tas de brochures  ‘‘Parole parlée’’ J’en ai pris une bonne dizaine. A mon retour à l’internat, j’avais lu le Mariage et Divorce. Oh Mon Dieu, j’étais si choqué de la dureté du Message. La manière dont le Prophète  traite les femmes incroyantes. Et je ne pouvais pas avaler  La Semence du serpent. J’avais alors mis le Message de côté.

  

A kinshasa, je suis entré en contact avec les chants de frère LIFOKO du Ciel qui m’édifiaient tellement, je me sentais ravi en esprit et je pleurai sous l’onction. Ces cantiques (Souviens-toi de moi, Mon cœur n’oublie pas, Seigneur Jésus je veux la pentecôte dans mon cœur et tant d’autres encore).  Cela m’a attiré une fois de plus dans le Message de William Branham auquel appartenait LIFOKO. Je me disais qu’un homme qui chante comme lui doit avoir certainement l’Esprit de Dieu. J’ai alors repris la lecture des brochures et tout était devenu nouveau pour moi. La Bible était devenue nouvelle et plus réelle. C’était une nouvelle dimension de la chrétienté.  Comme une nouvelle conversion ! Et chose un peu drôle,  les convictions que je trouvais dans les brochures semblaient être mes propres convictions cachées dans mon cœur depuis toujours. C’est comme si William Marrion Branham disait exactement les choses tels que je l’entendais inconsciemment dans mon entendement profond.  Je me disais que ça ne pouvait être que ça ! Jésus se rendait de plus en plus réel pour moi au point qu’en prêchant dans la cellule Bethel Funa, les frères et sœurs pouvaient remarquer la profondeur et la sagesse qui découlait désormais de mes prédications.

Je commençais à détester de plus en plus tout ce qui avait l’aspect dénominationnel. Mes interventions devenaient de plus en plus tranchantes contre les organisations sans épargner mon église Bethel.

DEPART DE BETHEL

Mes enseignements et mes prédications ne plaisaient plus à mon pasteur de la cellule de Funa. Mes relations avec lui devenaient tendues. Le pasteur délégué de la cellule a fait à deux reprises des rapports contre moi au siège et cela m’a couté deux suspensions. J’en avais les larmes aux yeux chaque fois que le pasteur principal, fondateur de Bethel s’en prenait à moi suite à ce que j’estimais être la vérité. Je ne comprenais pas comment dans l’église de Dieu, où les gens sont supposés être aimables et sérieux, qu’on puisse y trouver la haine et la méchanceté ! Pendant l’une des périodes de mes suspensions, j’ai visité Shekinah Tabernacle à Matete, Sous-Région. C’était un nouveau pas pour moi vers la profondeur du Message. Pour la toute première fois à Shekinah, j’ai suivi une prédication si profonde et si riche. L’autorité du prédicateur, aucun superflu juste la parole. Le style et la connaissance du Révérend DIYOKA, m’avaient tellement ébloui. Le silence dans l’église, le piano qui jouait la musique douce, la tenue des sœurs, les chants de louanges et d’adoration m’ont donné l’impression d’être dans un autre monde. Que c’était beau ! J’ai alors compris que ma place était dans le Message du temps de la fin. Je ne pouvais plus supporter la nourriture avariée des dénominations. A peine sortis de ma deuxième suspension, mes collègues prédicateurs et moi avions ouvert un front d’évangélisation chez eux dans le quartier Musoso. C’est là qu’une parcelle nous a été accordée pour commencer à nous réunir dans la prière. Nous avons commencé une nouvelle cellule dans le quartier de MUSOSO, sur l’avenue Géomètre à LIMETE. Comme j’avais le dégout des dénominations, j’ai proposé à mes frères de faire de Musoso une Assemblée indépendante, libre des injonctions et de la domination de Bethel assemblée centrale. Cela a été accepté à l’unanimité. Nous restions toujours membres de Bethel mais en même temps avions la conduite collégiale d’une autre assemblée qui n’avait aucun rapport avec Bethel sinon celle de la communion en Christ. Cette prise de position a été considérée comme étant une rébellion par l’assemblée centrale de BETHEL. Et je disais : ‘‘il n’est pas dit d’aller partout dans le monde faire des gens des croyants de Bethel mais plutôt d’en faire les disciples de Jésus-Christ.’’ Pourquoi l’assemblée centrale se plaindrait-elle alors que les âmes sont en train d’être apportées à Christ ? Bethel centre nous a convoqué et ils nous ont mis devant un fait accompli. Nous devrions faire le choix entre rester prédicateurs de BETHEL FUNA et être conducteur de la nouvelle assemblée qu’on appelait affectueusement ‘‘la petite MUSOSO’’ De cinq personnes que nous étions, par peur des représailles trois firent le choix d’abandonner complètement Musoso et tandis que le Mulalo et moi avions décidé de continuer avec la petite MUSOSO, abandonnant toute la gloire, la richesse et l’ambiance de BETHEL. Il était évident que la bonne carrière ministérielle serait plutôt bien suivie à Bethel où il y avait environ 2000 membres. Et mon choix était clair sans aucune ombre, j’ai choisi MUSOSO avec ses dix membres… Quelques jours seulement après, mon compagnon de service co-équipier de l’œuvre qui avait accepté comme moi de rester à Musoso était obligé d’effectuer un voyage missionnaire à l’intérieur du pays. Je suis donc resté seul. Je me suis alors senti poussé d’aller présenter officiellement ma démission de Bethel pour être libre de travailler à Musoso sans contrainte. Je me rappelle encore des conseils des anciens de Bethel assemblée centrale me demandant de ne pas faire ce qu’ils considéraient comme une erreur. J’avais tout mon avenir ministériel avec Bethel disaient-ils. Ma raison était tellement forte pour moi. Je ne supporter plus les gestes, paroles et organisation des dénominations. Et en plus je leur ai dit ouvertement que je croyais en fait au Message de Branham. Qu’à ce titre je ne devais plus rester avec eux. Une réunion spontanée s’est tenue dans la permanence de BETHEL CENTRE où j’étais obligé de défendre la véracité du Message. Les anciens de BETHEL m’ont fait voir qu’eux aussi croyaient que Branham était un homme de Dieu mais qu’on n’était pas obligé de répéter son Message car nous aussi nous avons le Saint-Esprit. Il m’a été donné une semaine de réflexion pour revoir ma position. Je n’ai pas attendu une semaine. C’était long pour moi. Juste deux jours après je suis reparti à l’Assemblée centrale confirmer ma démission. Cette fois cela m’a été accordée et même en me bénissant. Mais qu’est ce qui n’a pas été ma surprise le dimanche suivant lors du culte matinal ? Je n’étais pas parti au culte de Bethel, et à MUSOSO on priait le soir. J’ai reçu de la visite de quelques frères et sœurs de Bethel Funa à la maison tellement abattus et attristés venant me demander ce que j’avais encore fait ! En effet le pasteur Mbiye avait annonçait mon exclusion de Bethel et il a même demandé à tous les frères de ne plus jamais me visiter ni de me saluer car j’avais même touché à la magie pour faire écrouler les gens quand je priais pour eux. C’était désormais très clair pour moi. Je venais de perdre des amis et que le seul groupe qui me restait était la petite MUSOSO. En effet, après ma démission j’avais toujours le désir de fréquenter l’assemblée Bethel de temps à autre puisque j’avais là beaucoup d’amis. C’était ma famille.

DEBUT DU MINISTERE DANS LE MESSAGE DE L’HEURE

Resté tout seul à MUSOSO, j’ai décidé d’être clair avec ce groupe. Je devais leur présenter ce que je croyais réellement. C’est ainsi que j’ai organisé une réunion de sept jours et j’ai parlé des AGES DE L’EGLISE. A la fin de l’âge de Laodicée, j’ai pris la photo de l’Ange et je l’ai fait circulait banc par banc. ‘‘C’est lui le dernier Messager des âges’’ ai-je dit. ‘‘Je vous ai présenté le prophète et son Message. Vous avez vu sa photo. Je vous dis alors que je n’ai rien d’autre à vous prêcher ici à MUSOSO sinon ce Message de Branham. Si vous me dites que vous êtes d’accord avec ça, alors je vais continuer avec vous, dans le cas contraire je vais vous laisser libre dans votre choix et quand le co-pasteur MULALO viendra vous continuerez avec lui.’’ J’ai demandé que l’assemblée vote. L’assemblée veut-elle du Message de Branham et à 100% ? Toute l’assemblée était d’accord. Le culte suivant c’était des témoignages impressionnants. Une sœur à avait dit que dans son sommeil elle avait vu la photo de la nuée et elle l’observait attentivement puis elle avait vu un homme à l’intérieur. Elle ajouta encore qu’elle avait vue la photo de l’Ange telle que je l’avais présentée et les yeux de frère Branham clignaient comme s’il était réel dans la photo. J’avoue que c’était un peu bizarre pour moi. Je n’y comprenais rien. Une autre sœur avait vu frère Branham marcher dans l’assemblée dans l’air sans toucher le sol.

DEMISSION DE MULALO

Au retour de MULANO, il a eu les échos de ce qui se passait exactement dans l’église, j’étais avec le co-pasteur. Tout naturellement il n’était pas content car il ne croyait pas au Message. J’ai informé l’église du retour de mon co-équipier et j’ai déclaré que je lui céderai la chaire pendant tout le temps qu’il le voudra comme pasteur au même titre que moi. Je savais que c’était encore un autre temps de tourbillon qui était là mais je m’étais remis à Dieu dans mes prières. J’ai dit ouvertement à MULALO que j’avais prêché le Message de Branham à l’Eglise car c’est tout ce que j’avais à donner. Et un homme ne peut donner que ce qu’il a. Je lui ai dit qu’il avait le même droit que moi de donner tout ce qu’il avait librement et sans contrainte. MULALO a pris la chair et a commencé à déraciner tout ce que j’avais semé. Il montrait qu’on avait plus besoin de prophète en notre temps car Jean-Baptiste était le dernier prophète. Il a averti l’église de faire attention aux faux prophètes comme le dit la Bible. Dieu m’a aidé de ne pas contredire ce qu’il disait. Je rentrais simplement à la maison et priais. Je disais au Seigneur que j’avais fait ma part, je n’avais pas voulu écarter mon collègue de MUSOSO par le moyen de la ruse. Je lui ai remis dans ses droits après deux ou trois mois d’absence. Ma prière était que Dieu, Lui-même, intervienne. Un dimanche matin, très tôt, alors que je m’apprêtais d’aller à l’église écouter encore MULALO en train de détruire le Message, contre tout attente, je l’ai vu venir à la maison pour me signifiais qu’il abandonnait la petite MUSOSO définitivement car il avait eu un songe bizarre la nuit passée qui montrait qu’il était en danger s’il continuait. Je lui ai demandé si c’était vraiment sa décision. Il l’a confirmée cela. J’ai lui ai demandé d’en informe l’église car si je le faisais moi-même les frères et sœurs pourraient penser que c’est moi qui l’ai contraint de partir. MULALO est monté du haut de la chair pour démissionner de sa charge et il a décidé de quitter la petite MUSOSO. Dieu est merveilleux car Il sait quoi faire, quand le faire et comment le faire ! Il répond aux prières sincères ! Le Seigneur m’a envoyé celui que je pourrai considérer comme ‘‘mon père spirituel’’ dans le Christianisme, CHRISTIAN, Il était entre temps parti à LUBUMBASHI et là il s’était converti au message. Sans hésiter il a accepté de me porter assistance en jouant le rôle d’interprète mais encore plus il était comme mon associé.

GUERRE DES DOCTRINES

A peine entré dans le monde du Message, j’ai commencé tout de suite à réaliser qu’il y avait plusieurs tendances. Certains croyaient aux tonnerres, les autres pas ; certains disaient que Jésus-Christ est venu et d’autres niaient cela ; la plénitude dans l’homme ; le Fils de l’homme. Les grandes tendances étaient plutôt soutenues par les deux grandes églises du Message : SHEKINAH ET RIGHINI. La première croyait que Jésus-Christ était déjà revenu mais qu’il viendrait encore au futur. Elle croyait en la plénitude de la divinité qui était en Branham, le 3ème Adam etc…L’assemblée chrétienne de RIGHINI ne croyait ni à la seconde venue, ni dans en la plénitude dans Branham et moins encore moins au 3ème Adam et appelait cela ‘‘des fausses doctrines’’ Du point de vue enseignements, j’étais plus convaincu par la tendance de SHEKINAH mais j’aimais plus la dynamique et le réveil de REGHINI. J’étais incapable de trancher entre ces deux tendances. Néanmoins la certitude que j’avais était que William Branham n’était qu’un simple prophète. A peine que nous décollions dans le monde du message, j’étais plusieurs fois surpris d’entendre certains croyants de MUSOSO déclarer avoir vu William Marrion Branham marcher dans l’assemblée. A deux reprises, une sœur répondant au Nom de MBOYO, alors que l’interprète Christian et moi sommes partis la visiter, à notre entréé, elle a sursauté de sa chaise, secouée et elle a déclaré avoir vu Branham marcher derrière nous. C’est arrivé à deux reprises chez elle au point qu’elle a demandé ceci : ‘‘Dites moi ! Vous marchez avec le blanc que vous nous avez présentez à l’église ? J’ai vois Branham derrière vous pendant que vous entriez dans ma maison !’’ Evidemment cela n’était pas de nature à nous encourager ! N’est-ce pas qu’elle devrait plutôt voir Jésus-Christ et non Branham ? Certains anciens du Message que je consultais disaient soit que c’est diabolique ou encore soit une confirmation de la véracité du Message. Mais pourquoi voir un mort et non voir Jésus-Christ Lui-même ? Nous étions visité par quelques frères des églises du Message. Surtout ceux de RIGHINI ET DE SHEKINAH. Je voulais communier avec eux tous pour mieux grandir dans la fois. Les frères et sœurs de RIGHINI était plus coopératifs et m’encourageaient mais traitaient ceux de SHEKINAH de gens ayant des mauvaises doctrines. Les croyants de SHEKINAH avaient la profondeur de la connaissance mais ils n’étaient pas, du tout, coopératifs. Eux me décourageaient ! Ils me demandaient de fermer l’église car je n’avais pas de ministère et qu’il me fallait amener tout le groupe SHEKINAH. Pourtant personne ne pouvait me dire que je n’avait n’avais pas de ministère, je le sentais et je le savais qu’il y avait quelque chose en moi. C’était me demander de ne plus être moi-même ! Quoique sur la plan doctrinal je me sentais plus rapproché de SHEKINAH que de RIGHINI concernant le Seconde venue et Luc 17, 30. Jésus est venu et Jésus viendra ! J’avais cela dans mon esprit ! Pour moi le Seigneur Jésus est bel et bien déjà venu selon Genèse 18 : l’homme devant Abraham, Elohim dans la chair humaine. Là où il y avait un problème je ne parvenais pas à placer la venue d’Isaac qui pour moi était encore futur. Donc Jésus est déjà venu Elohim devant Abraham mais Jésus Viendra : Isaac, le Fils promis. Quant à l’assemblée de RIGHINI, j’appréciais beaucoup l’esprit des frères, je les trouvais plus sociables, compréhensifs et en plus il y avait une forte onction, accompagnée des signes, des miracles et des prodiges comme nulle part dans la ville de Kinshasa à ma connaissance. C’était simplement magnifique. Il y avait l’opération des dons. Langues, interprétations et prophéties.

MAIS POURQUOI M’ATTENDEZ-VOUS ENCORE ? JE SUIS DÉJÀ LÀ

Je me rappelle une fois alors que j’étais avec toute mon église à RIGHINI après notre culte de dimanche, comme on en avait l’habitude. C’est même là que j’amenais les nouveaux convertis pour le baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ. Je ne baptisais pas encore moi-même, j’étais assis sur un banc suivant les témoignages et voyant les miracles et les dons s’opérer. J’ai entendu, non loin de moi une sœur parler en langue et interpréter en disant : ‘‘Mais pourquoi m’attendez-vous encore ? Je suis déjà là ! Je suis déjà là’’ Cela était très clair à mes oreilles ! Je regardais autour de moi pour voir si les autres entendaient la même chose que moi, mais je n’ai vu aucune réaction. Peut-être que c’était un message personnel ! En effet, je n’arrivais pas à comprendre comment on peu avoir des signes aussi puissants et des miracles si incontestables et manquer de voir la Venue du Seigneur selon Luc 17, 30 tel que soutenu pas Shekinah Tabernacle ! Et aussi, par ailleurs, du côté de SHEKINAH, je ne comprenais pas comment on pouvait avoir un si bon enseignement sans signe surnaturel. Cela me plongea dans l’embarras. Je n’y comprenais rien. Cette langue et cette interprétation étaient pour moi une réponse à mes doutes sur la venue. Il n’y avait plus aucun doute : Jésus était déjà venu tel Elohim devant Abraham en accomplissant LUC 17 30.

UN HOMME QUI FUIT LA FACE DE L’ETERNEL

Je commençais alors à me sentir très fatigué du ministère car c’était depuis 1986 que je m’y étais engagé et nous étions en 1993. Ça faisait sept ans de ministère sans repos au point de sacrifier mes études. Je commençais à penser d’abandonner le ministère. La charge devenait lourde. Mes nerfs devenaient tendus. En outre je voulais toujours voyager pour l’Europe ou l’Amérique. Pour moi le voyage était une occasion d’aller loin du ministère. Il me fallait à tout prix voyager et partir pour un nouveau milieu, un autre monde. Après une longue lutte avec mon père biologique qui avait assez des moyens et était un homme politique. Il a était même Ministre. J’ai pu finalement le convaincre de me laisser partir avec mon cousin JP au Nigeria qui serait juste un tremplin pour l’Europe ou l’Amérique. Je le dis ici, c’était la plus grave faute que j’avais commise dans ma vie de ministère. Je l’ai toujours regrettée et m’en suis repentis. Que Dieu me pardonne. Abandonner un peuple de Dieu pour le plaisir de la jeunesse ! Miséricorde ! Je peux me rappeler une vieille maman qui venait depuis KINGASANI à pieds pour participer au culte. Je peux encore voir ses larmes quand j’annonçais mon voyage. Les frères et sœurs de la petite MUSOSO ont pleuré. J’étais conscient que ce n’était pas la volonté de Dieu mais je tenais à partir. J’avais décidé de ne pas abandonner l’église sans berger. Il me fallait trouver un homme, un ancien qui devait prendre la relève. J’ai alors amorcé des démarches. Je suis parti voir l’un des anciens du Message dans notre pays en la personne du pasteur BARUTI. Je l’ai rencontré à deux reprises pour l’inviter de venir à MUSOSO afin que je lui liasse cette église. Il pouvait envoyer ses prédicateurs là prendre soin du troupeau. Il promettait de venir. Il en était même content. Malheureusement toutes les deux fois, alors que la petite MUSOSO cotisait même pour le recevoir, il n’est jamais venu. J’ai pensé d’aller voir un autre ancien : Richard DIYOKA. Mais mes ambitions étaient freinées par les croyants de SHEKINAH qui eux d’avance me demandais de fermer l’église pour se faire membre dans leur église. La date de mon voyage avançait et je n’avais toujours pas de solution. Un jour, comme j’en avais l’habitude, je suis parti à la voix de Dieu prendre des brochures pour la lecture. A l’époque elle était sur l’avenue BONGOLO à YOLO nord. J’ai pris quelques bandes et brochures et pendant que je sortais de la salle j’ai vu deux personnes un peu plus âgés que moi en train de causer assis sur une table. Animé de la préoccupation de ne pas laisser MUSOSO sans conducteur, je me suis approché d’eux et je leur ai soumis mon cas en les invitant de venir nous visiter. Je leur ai donné l’adresse et eux aussi ont fait de même. Ils ont écrit : ‘‘Branham Tabernacle de LUNDULA, PASTEUR MATTHIEU INGILIMA ET PASTEUR JOSUE BAYA.’’ Le jour du rendez-vous ils ne sont pas non plus venus. J’ai compris alors que c’était fini. Il n’y a que mon ami et frère CHRISTIAN qui devait accepter la charge. J’ai responsabilisé mon ami et frère CHRISTIAN qui n’en voulait pas non plus. Mais je lui ai fait voir qu’il n’avait pas de choix. Nous nous sommes convenus que s’il n’y parvenait pas, il était libre d’orienter les enfants de Dieu soit à RIGHINI soit à SHEKINAH. J’ai pris alors mon avion pour le Nigéria et ce fut le début de ma période noire. Une vie de rétrogradation. J’ai caché ma Bible et je ne voulais plus m’identifier au christianisme ! J’étais devenu un vrai mondain dans le sens pur du terme. Mais dans mon fort intérieur, je sentais que je n’étais pas de ce monde, il y avait toujours quelque chose qui me rappelait que j’étais différent. Dans cet état j’avais fait la connaissance des amis. Je peux citer : Jérôme Wenga, Tonton Djemba, Bach Mukalenga, Lofoli Toungustin pour ne citer que ceux qui étaient vraiment proche de moi. J’ai aussi rencontré MUKUBWA POLYCARPE. Tous des amis dans le monde. Eux du moins priaient dans les dénominations car chaque dimanche, ils allaient tous à leurs églises pendant que je resté enfermé dans ma chambre. Je peux me rappeler des exhortations qu’ils me faisaient en me demandant de le rejoindre à la prière. Je ne l’avais jamais fait.

RAPPEL DU SEIGNEUR

Un après midi, couché dans ma chambre, j’ai entendu des gens se disputer autour de la Parole. Ils parlaient de la divinité de Jésus dans le couloir. Le débat devenait de plus en plus chaud et j’étais attiré particulièrement par les arguments d’un frère qui disait des choses de la manière correcte mais ses contradicteurs l’embrouillaient un peu avec des arguments terre à terre. La chose commençait à bourdonner en moi au point que j’ai ouvert mon sac et fit sortir ma vielle Bible qui était caché en dessous des habits. Avec ma culotte et mon singlet je suis sorti donner un coup de main au frère qui pour moi avait raison. J’ai sollicité la parole et cela m’a été accordé. J’ai ouvert ma Bible et j’ai parlé. J’ignore encore comment j’ai abordé le sujet mais c’était tellement clair et convainquant si bien que les contradicteurs ne pouvaient même plus tousser. J’ai alors refermé ma Bible pour retourner dans ma chambre. Je suis tout bonnement remonté sur le lit pour continuer ma sieste. Environ cinq minutes après, j’ai entendu quelqu’un frapper à la porte. C’était le frère que j’avais soutenu et c’était là notre deuxième rencontre. Debout à la porte il m’a regardé et a dit : Es-tu du message de Branham n’est-ce pas frère ? Oh, je me suis dit ça y est maintenant je me suis enfin fait découvert. J’ai dit : oui frère, et toi aussi ? J’ai continué et il riposta avec joie par un oui. Il m’a dit : Je suis le frère Jean-Michel MASHALA. Je suis en partance pour la côte d’ivoire. A mon retour je viendrai te chercher. Sept mois plus tard, Jean-Michel revint de la Côte-D’ivoire et comme il avait promis, il est venue me chercher à l’hôtel. Il m’a trouvé dans la boue du péché et j’en avais honte. Mais il semblait fermer ses yeux à cela. Il me voyait vivre dans les bêtises mais il me supportait. Il a recommencé à me donner le goût de la Parole. Il me visitait trois à quatre fois par semaine. Il me parlait du Message. Je sentais déjà qu’il était plus profond que moi. Je lui ai quand même parlé de mon témoignage. Je lui ai dit que j’étais pasteur et je lui ai parlé de la petite MUSOSO. Et dans notre partage, il a vu le petit papier de mon dernier rendez-vous que j’avais pris à la Voix de Dieu. Il a lu les noms MATTHIEU INGILIMA ET JOSUE BAYE. Il les connaissait. C’était en fait ses pères dans le MESSAGE. Par la grâce du Seigneur Il m’a supporté longtemps et il a commencé à toucher les profondeurs de la Parole. Dans la compréhension du Message, Il m’a ramené à au niveau que j’avais quand j’ai quitté Kinshasa. Je pensais que c’était le sommet ! Puis, il est parti encore plus haut ! Ah bon je commençais à voir autre chose se dessiner. Dieu dans la chair humaine était une réalité. Les écailles commençaient à tomber de mes yeux ! Et sans qu’il ne le dise de manière ouverte, je comprenais que BRANHAM ETAIT LE SEIGNEUR CHRIST qu’on avait plus à attendre une autre venue. Tout était accompli. En songe j’ai vu le pasteur Jean-Michel me présenter un caillou blanc que je mangeai avec joie. Un jour j’ai dit à Jean Michel : ‘‘Mon frère Jean-Michel, je pense que Branham est Dieu’’ J’ai été surpris par sa réponse. Il m’a carrément dit faux : ‘‘c’est du diable’’. Il m’a alors percuté avec le serpent écrasé. Je me sentais alors presque fou. Je ne comprenais plus rien ! ‘‘Tous montre que BRANHAM EST DIEU. LE SIGNE DU MESSIE, ET TOUT’’ et voilà que lui-même appelle cela du diable ! J’étais en difficulté. Le pasteur Jean-Michel s’est résolu de me parler du serpent écrasé et il l’a lu avec moi du début à la fin. Oh, j’étais l’homme le plus heureux. J’ai compris alors que le trône est toujours gardé. Dans la brochure même, j’ai compris que William Marrion Branham était Seigneur et Christ car Le trône comme l’arbre de vie devait rester caché et les chérubins devaient le garder afin qu’aucun homme, la semence du serpent ne puisse mettre leurs mains dessus. Il fallait écraser tous les serpents ! Mais les écraser avec quoi ? Avec la Parole. Amen. La Parole gardant la Parole ! L’écriture qui garde l’écriture. Et tout serpent qui s’approche et qui essaye de tendre sa main à l’arbre c’est alors que le serpent écrasé s’interpose. Eh bien s’il est serpent, il s’arrêtera là. Mais si c’est un fils de Dieu, ce sera juste un épouvantait pour lui, comme les géants gardant la terre promise. Ce jour-là j’étais un autre homme. Le Jésus que j’avais tant aimé et servi sans le connaître était pleinement manifesté devant moi.

MON BAPTEME AU NOM DE CHRIST BRANHAM

Je ne pouvais plus attendre. Je lui ai demandé le baptême. Je me rappelle que ce jour-là il pleuvait à Lagos. Et le Pasteur Jean-Michel fit mention de cela pour reporter le jour du baptême. J’ai insisté. Car il fallait à tout prix que je sois baptisé au Nom du Seigneur Branham même malgré la pluie. Et il m’a conduit à l’océan et j’ai été baptisé au Nom du Seigneur et Christ William Marrion Branham.

CAPSTONE TABERNACLE DU NIGERIA

La présence du pasteur Jean-Michel ne me permettait plus de rester dans la vie du monde. Je me sentais ramené peu à peu à ma vie spirituelle sans pourtant le vouloir. J’avais l’ambition d’épouser une Nigériane qui était la fiancée d’un autre homme. Elle n’avait rien à avoir avec la chrétienté ni le message. Le pasteur Jean-Michel priait beaucoup pour ce cas car je tenais à l’épouser malgré sa mondanité. Je comprenais également que je ne pouvais plus car elle était déjà fiancée à quelqu’un d’autre. En plus elle ne croyait pas le message. Je demandais au Seigneur de m’aider à me détacher d’elle. Un jour je le lui ai dit après les prières. Je lui ai demandé de me pardonner en lui faisant voir que ce n’était pas la volonté de Dieu car elle était déjà l’épouse de quelqu’un d’autre. La connaissant, je m’attendais à ce qu’elle explose et casse tout, je m’attendais aux insultes et la bagarre de sa part. Car j’avais essayé la rupture plusieurs fois mais ça ne marchait pas marchait pas. Ça se terminait toujours en conflit. Bizarrement ce jour-là, elle m’a juste écouté attentivement et elle m’a dit qu’elle avait compris et c’en était fini. J’ai sauté en glorifiant le Seigneur et j’ai couru informer mon pasteur Jean-Michel de la bonne nouvelle. Le Seigneur m’avait déjà précédé car le pasteur Jean-Michel avait tout vu en songe. Avant que je ne puisse parler, il m’a dit : ‘‘frère Bob, j’ai rêvé que tu t’es séparé de ta copine et j’étais très content en songe. Seulement je n’ai pas compris une chose. Ce qu’après cette séparation, tu as offert de la boisson enivrante à tes amis. Ils ont bu et sont devenu ivres.’’ On ne pouvait pas comprendre cette séquence de la boisson enivrante. Mais mes amis proches Jérôme WEMGA et tonton JEMBA sont aujourd’hui dans le Message et respectivement diacre et administrateur dans William Marrion Branham Tabernacle. N’est pas la boisson enivrante qu’ils ont bue ? En Effet, un soir, alors que j’étais dans ma chambre, déjà baptisé au Nom William Marrion Branham, séparé de la copine, j’ai reçu la visite de deux de mes amis : frère TONTON et BACHELIER. Le motif de leur visite était très particulier. Mes deux visiteurs sont venus me voir pour me demander de commencer des réunions des prières et prédications dans la maison de MUKUBWA. Je rappelle aucun d’eux ne croyaient le Message. Ils appartenaient juste aux groupes des prières qui opéraient à Lagos. Ils voulu démarrer un programme régulier des prières dans la maison de MUKUBWA qui n’était en fait qu’une chambre à coucher. Pour eux j’étais la personne habilitée à le faire : Conduire ces réunions. Pour quelqu’un qui venait juste d’être tiré de la boue et avec mon témoignage de la mondanité qu’ils connaissaient bien. Qu’est-ce qui a pu les motiver ? Après réflexion rapide, j’ai accepté leur demande et nous avons commencé de nous réunir dans la maison MUKUBWA deux fois par semaine. Mes cinq proches amis et MUKUBWA lui-même qui était de l’église BIMA. Il y était régulier à Lagos. On a commencé avec un nombre réduit : TONTON, JEROME, BACHELIER, MUKUBWA et MOI-MEME. Pendant qu’on se réunissait, je continuais en même temps de rester aux pieds de JEAN-MICHEL pour mon affermissement pendant les jours libres. Je ne pouvais pas tardé, j’ai introduit le Message et tous les amis l’avaient accepté à l’unanimité au point d’en devenir des fanatiques. Pour moi, je savais que ce n’était pas suffisant de reconnaître William Marrion Branham comme prophète. Il fallait les amener jusqu’au Messie Branham. Je ne pouvais pas m’y hasarder ! Je devais à tout prix faire venir mon pasteur afin qu’il prenne la relève. J’ai parlé au pasteur JEAN-MICHEL qui ne pouvait pas s’imaginer l’ampleur de la chose. Car entre temps, le nombre des frères qui venaient participer aux réunions avaient augmenté. Nous sommes partis du nombre de 5 à environ 20. Les deux premiers rendez-vous de JEAN-MICHEL n’ont pas tenu car il n’était pas venu. Pour la rencontre qui suivait, je me suis déplacer moi-même pour aller le chercher et l’amener au lieu de rencontre. Arrivée à l’endroit, le pasteur était quelque peu surpris du nombre des gens dans la chambre de frère MUKUBWA. Il était temps pour moi de déposer le tablier pour donner le bâton de commandement au pasteur JEAN-MICHEL. Nous avons tous été bénis par son ministère jusqu’à l’augmentation des membres au point qu’on ne pouvait plus suffire dans la chambre de MUKUBWA. Nous nous sommes déplacés de là pour louer un endroit au balcon d’un hôtel. Ainsi fût né CAPSTONE TABENACLE sous la conduite bénissant du Pasteur JEAN-MICHEL MASHALA.

RETOUR A KINSHASA

Mon rôle dans CAPSTONE était d l’interprète. Le pasteur prêchait en français et je traduisais en anglais. JEROME, TONTON, MUKUBWA et autres ont tous été baptisé à l’océan au Nom du SEIGNEUR ET CHRIST BRANHAM. Mais cela se faisait en secret car le trône doit être absolument gardé ; tel a été la doctrine de l’église. Certains frères et sœurs bien que communiant avec nous ne comprenais pas le Dieu ou le Jésus que nous adorions. Il fallait absolument lire entre lignes pour saisir la vision. Cette méthodologie ne sonnait pas très bien pour moi. Pourquoi ne pas publier la Divinité ouvertement comme l’a fait Pierre dans la Bible ? C’était comme une loi qu’on ne devait pas transgresser. La petite MUSOSO n’existait plus. Frère CHRISTIAN avait déclarer à l’assemblée ne pas avoir un appel ministériel d’où il était obligé de fermer l’église et de demander à tous les frères d’aller soit à RIGHINI, soit à SHIKINAH. La plupart s’était dirigée à RIGHINI y compris CHRISTIAN lui-même. Alors que je me réjouissais de la Révélation, la première triste nouvelle m’est arrivée. Ma mère n’était plus. Et année plus tard mon père également était parti. Je n’y pouvais rien, contre ma volonté je devais retourner assister aux obsèques de papa. J’étais le fils aîné. Je ne cesserai jamais de remercier mon Pasteur JEAN-MICHEL pour les démarches qu’il a menées pour obtenir mon billet retour à Kinshasa. Par ailleurs, il me recommanda auprès de son Eglise à Kinshasa où m’avaient déjà précédés le frère TONTON et JEROME. Son Eglise de LUNDULA à KINGASANI s’était entre-temps divisé et ses ‘‘pères spirituels’’ que j’avais rencontrés avant mon voyage se retrouvaient maintenant à NGABA, dans la commune dans le tabernacle appelé : AGNEAU TABERNACLE. Révérend JEAN-MICHEL a opté pour AGNEAU où il envoyait tous ses ‘‘enfants’’. Je pensais rejoindre Agneau Tabernacle comme juste un simple membre. N’ayant pas encore retrouvé le zèle de la prédication. Le révérend pasteur AKUNDA et son associé CALEB NONDA dirigeaient l’église à mon arrivée. Le premier jour de mon arrivée, j’ai été reçu comme un nouveau membre provenant de leur église sœur de Lagos au Nigeria. Rien de plus. Certainement informé par JEAN-MICHEL, que j’étais aussi un prédicateur, le pasteur AKUNDA m’a demandé de prêcher lors d’une veillée des prières. Ce qui fit fait et je crois de la bonne manière. J’ai alors commencé à être régulièrement désigné dans toutes les veillées des prières puis pendant les rencontres régulières. Mes prestations ont été étaient jugées bonnes au point que le pasteur AKUNDA et CALEB m’ont accordé leur main d’association comme prédicateur officiel de l’église. Quelques mois après j’ai été ordonné par trois pasteurs : DIEUDONNE AKUNDA, CALEB NONDA et MATTHIEU INGILIMA.us que nous adorions. Il fallait absolument lire entre lignes pour saisir la vision. Cette méthodologie ne sonnait pas très bien pour moi. Pourquoi ne pas publier la Divinité ouvertement comme l’a fait Pierre dans la Bible ? C’était comme une loi qu’on ne devait pas transgresser. La petite MUSOSO n’existait plus. Frère CHRISTIAN avait déclarer à l’assemblée ne pas avoir un appel ministériel d’où il était obligé de fermer l’église et de demander à tous les frères d’aller soit à RIGHINI, soit à SHIKINAH. La plupart s’était dirigée à RIGHINI y compris CHRISTIAN lui-même. Alors que je me réjouissais de la Révélation, la première triste nouvelle m’est arrivée. Ma mère n’était plus. Et année plus tard mon père également était parti. Je n’y pouvais rien, contre ma volonté je devais retourner assister aux obsèques de papa. J’étais le fils aîné. Je ne cesserai jamais de remercier mon Pasteur JEAN-MICHEL pour les démarches qu’il a menées pour obtenir mon billet retour à Kinshasa. Par ailleurs, il me recommanda auprès de son Eglise à Kinshasa où m’avaient déjà précédés le frère TONTON et JEROME. Son Eglise de LUNDULA à KINGASANI s’était entre-temps divisé et ses ‘‘pères spirituels’’ que j’avais rencontrés avant mon voyage se retrouvaient maintenant à NGABA, dans la commune dans le tabernacle appelé : AGNEAU TABERNACLE. Révérend JEAN-MICHEL a opté pour AGNEAU où il envoyait tous ses ‘‘enfants’’. Je pensais rejoindre Agneau Tabernacle comme juste un simple membre. N’ayant pas encore retrouvé le zèle de la prédication. Le révérend pasteur AKUNDA et son associé CALEB NONDA dirigeaient l’église à mon arrivée. Le premier jour de mon arrivée, j’ai été reçu comme un nouveau membre prévenant de leur église sœur de Lagos au Nigeria. Rien de plus. Certainement informé par JEAN-MICHEL, que j’étais aussi un prédicateur, le pasteur AKUNDA m’a demandé de prêcher lors d’une veillée des prières. Ce qui fit fait et je crois de la bonne manière. J’ai alors commencé à être régulièrement désigné dans toutes les veillées des prières puis pendant les rencontres régulières. Mes prestations ont été étaient jugées bonnes au point que le pasteur AKUNDA et CALEB m’ont accordé leur main d’association comme prédicateur officiel de l’église. Quelques mois après j’ai été ordonné par trois pasteurs : DIEUDONNE AKUNDA, CALEB NONDA et MATTHIEU INGILIMA.

DEMISSION DU FEU PASTEUR AKUNDA

J’étais heureux de venir sous la conduite d’AKUNDA et CALEB. D’une part la force des enseignements (AKUNDA) et d’autre part la puissance évangélique et la dynamique de CALEB m’ont apporté un plus. J’évoluais chaque jour. Mais contre toute attente, de manière soudaine, le Pasteur AKUNDA a présenté sa démission de manière officielle à la chaire. C’était un choc non seulement pour moi mais pour une grande partie de l’assemblée. Le frère MUTOMBO KAFUATA, aussi ministre dans Agneau tabernacle et moi sommes partis à sa résidence pour essayer de le faire revenir sur sa décision. Nous l’avons longtemps supplié mais sans résultat. C’était un homme de décision. Il nous fallait désormais compter sur le seul pasteur qui nous restait, le pasteur CALEB NONDA. Il nous a conduits pendant un bon bout de temps. Et encore lui, pour des raisons personnelles, il s’est décidé d’aller à l’étranger vers l’Angola. Le plan était : partir sans revenir. C’était un deuxième choc pour moi. Il a proposé à l’église le choix d’un nouveau pasteur. Qui élire ? Il y avait un prédicateur qualifié, marié et père des plusieurs enfants : MUTOMBO KAFUATA. Il avait alors postulé comme pasteur. Avant les élections, le pasteur CALEB est venu me voir pour me dire qu’il allait présenter deux candidats : MUTOMBO et moi. J’ai été secoué et tout naturellement je n’ai pas accepté directement. Car en principe, j’étais disqualifié. Je n’étais que fiancé non encore marié. Je n’avais pas beaucoup d’expérience à part la petite MUSOSO. Cependant le pasteur CALEB aimait beaucoup mon ministère et estimait que j’étais capable d mieux présenter et défendre la doctrine sur le plan des enseignements. Il m’a donc convaincu d’accepter son plan quitte à laisser l’assemblée elle-même se prononcer.

TROISIEME PASTEUR D’AGNEAU TABERNACLE

Le jour du vote, je n’étais pas trop sûr face à l’expérimenté frère MUTOMBO. Je me disais que l’église allait certainement opter pour lui. Cependant contrairement à mes calculs, toutes les voix ont été pour moi sauf une. Oh me voilà encore pasteur ! La chose que je fuyais ! Réellement je ne suis entré en fonction qu’environ une année plus tard. Le voyage du pasteur Caleb n’était pas arrivé d’aussitôt. Je travaillais alors comme son associé. Je me suis marié en 2001, consacré par le pasteur CALEB. AKUNDA y avait prêché car il était venu pour l’événement. Le pasteur CALEB a finalement voyagé et finalement je me suis retrouvé le seul pasteur titulaire avec deux prédicateurs JEAN ET MUTOMBO. Ce dernier a été rappelé à la maison quelque temps après. Je conduisais alors les anciens qui connaissaient peut-être mieux la doctrine que moi et j’étais aussi jeune en âge par rapport à la grande partie de l’église.

DIVISION

Comme tout prédicateur, j’avais mes propres convictions sur la doctrine de la Parole faite chair que je n’osais jamais prêcher car n’étant juste qu’un simple prédicateur. Je me rangeais toujours derrière le pasteur sachant qu’ils étaient la tête du troupeau. Mes prédécesseurs prônaient le ‘‘cache trône’’ que je ne soutenais pas tellement. Pour eux, il ne fallait en aucun cas dire publiquement que BRANHAM EST CHRIST. Cela devait rester un secret. Position qui du reste soutenue pas certaines citations. Dans mon fort intérieur, je me disais comment cacher une lampe sous la table ! Pourquoi n’aurai-je pas le droit d’adorer mon Seigneur sans contrainte publique ? Pour tous les autres points je n’avais rien contre. Devenu pasteur, pour moi il était temps de prêcher mes convictions. Non pas juste pour contredire mes ‘‘pères’’ mais plutôt pour être honnête avec mes frères et moi-même. J’ai alors amorcé une série d’enseignements pour amener l’assemblée à comprendre ma vision. Je me butais directement à l’opposition des anciens qui voulaient à tout prix conserver la doctrine du ‘‘cache trône’’ J’en avais le droit en tant que pasteur. La conduite devenait de plus en plus difficile. Manque de confiance, méfiance et tension entre frères. Par ailleurs, le pasteur CALEB n’ayant pas réussi en Angola, était revenu au pays. Quant au pasteur AKUNDA, il était toujours dans la ville tout en effectuant de temps en temps de voyages missionnaires à l’intérieur du pays. La résistance à mes enseignements devenait de plus en plus visible au point que, pendant mes prédications étant à la chaire, je pouvais recevoir une note venant de l’assemblé me demandant d’arrêter ma prédication car j’amène le désordre. J’ai finalement été ‘‘convoqué’’ par mes prédécesseurs pasteurs AKUNDA et CALEB dans la maison de MATTHIEU où je reconnais avoir passé un mauvais quart d’heure. J’avais fait verser les larmes. Il m’a été signifié que je n’avais aucun droit de changer la doctrine de l’église quoique pasteur. N’ayant lu aucune citation en ce sens, je me suis opposé en face d’eux. ‘‘Le pasteur est la tête de l’église et au-dessus de lui il n’y a que le Saint-Esprit’’ je ne cessais de le leur rappeler. C’était un tiraillement et la réunion s’est achevée en queue de poisson. Il m’a été dit que l’église n’accepte pas mes enseignements. Face à cela, j’ai pensé couper court au débat. Faire voter l’église. Je ne l’ai dit à personne ni même pas à ma femme. Un dimanche matin, j’ai dit à ma femme : ‘‘Sandra ma chérie prépares-toi. Saches que ce dimanche, je vais à l’église en tant que pasteur mais à notre retour à la maison soit je ne le serai plus ou soit je le serai réellement avec tous les droits du pasteur reconnus par le message. Arrivés au culte j’ai commencé à dire à l’église que je m’apprêtais de démissionner. Cependant pour ne pas choquer ceux qui avaient encore besoin de moi, j’aimerais que l’église se prononce par un vote secret sur l’opportunité. J’ai fait couper des papiers en morceaux pour faire des bulletins. L’orientation était qu’on devait y marquer soit « C » qui signifiait continuez comme pasteur ou « D » qui signifier démissionner. Et quant à moi, j’allais accomplir le souhait de la majorité séance tenante après dépouillement. Le panier des offrandes a été utilisé pour recueillir les voix. C’était bizarre ! Le résultat était surprenant ! Le dépouillement a révélé qu’il n’y avait aucun papier mentionné D (démissionner), il y avait 4 papiers vides et le reste des morceaux y était mentionné C (continuer). Même mes frères anciens qui me contredisaient n’ont pas voté pour mon départ ! ‘‘Je suis surpris qu’aucune voix n’est pour ma démission.’’ Ai-je dit ‘‘ Je dis ceci : En tant que pasteur, tête de cette église, au-dessus de moi, il n’y a personne sinon le Seigneur. Je prêche ce que je crois être vrai et je le fais librement sans contrainte. Personne n’a le droit de me dicter quoi prêcher.’’ C’était un langage dur. J’ai exigé obéissance et respect. Les anciens qui devaient me sanctionner lors du vote, ne l’ayant pas fait, ils se sont encore insurgés contre ce vote et propageaient les bruits de la fausseté de ce scrutin. Pour eux ce verdict était incapable. Mes prédécesseurs aussi, ayant appris la nouvelle, traitèrent ce vote de politique. Pour eux on devait le recommencer. Je me sentais si chagriné au point de pleurer.

VAS-Y LES VOIR !

Un jour, en pleine journée, couché au lit, en train de penser à cette relation tendu qui désormais régnait entre mes prédécesseurs et moi, pour une première fois de ma vie, j’ai entendu une voix audible qui m’a dit avec un ton ferme : ‘‘VAS-Y LES VOIR’’. J’ai regardé autour de moi pour voir qui me parlait mais je n’ai vu personne. J’ai été saisi d’une grande crainte. Je me suis levé du lit et j’ai couru vers ma femme pour lui rapporter ce qui m’était arrivé. J’ai pris mon Bus pour KINGASANI qui était comme un quartier général où les frères se réunissaient souvent ! Au restaurant de frère PROF, mon trésorier. Chose qui était rare, j’ai trouvé les trois pasteurs assis sur un banc en train de parler. Je les ai trouvés tous trois-là assis sur un banc : Pasteur AKUNDA, Pasteur CALEB, Pasteur MATTHIEU. Le frère Prof était assis devant son restaurant un peu à l’écart. C’était pour eux une surprise de me voir à cette heure-là. Je leur ai dit que je venais faire la paix. Que je n’étais pas à l’aise de la tension qui existait entre eux et moi. J’essayais de le faire voir qu’il se pourrait que je sois en erreur dans ma façon de voir les choses mais qu’ils feraient mieux de prier pour moi. La guerre n’était pas la solution. Je leur dit que j’allais démissionner mais j’ai passé ma décision au vote, à scrutin fermé sans marquer les noms et que l’église m’a accepté de continuer. Malheureusement cela n’a rien produit. Après que certaines choses soient dites, les trois pasteurs m’ont quitté sans me saluer. La scène était visible par tous sur ce petit marché. J’étais resté assis tout seul sur le banc. Le frère Prof ayant remarqué cela, s’est approché de moi pour me donner des conseils dans le sens de m’humilier devant mes anciens. J’ai répondu à Prof en ces termes : ‘‘Frère prof, si je suis venu ici, ce n’était pas mon idée à moi. J’ai entendu une voix audible avec un ton grave, m’intimer l’ordre de venir les voir et je les ai tous trouvé ici. J’ai fait ma part, ce que Dieu m’a demandé de faire et je m’arrête là que Dieu fasse le reste’’ A la réunion de prières suivante, j’ai constaté beaucoup d’absences et il y avait deux lettres de démission sur la chaire. C’était mes deux diacres, il n’y a pas longtemps ils venaient d’être votés par l’église. Après c’était le tour du trésorier, les administrateurs et bref tous les offices. La majorité des membres étaient partis ! Ils sont directement partis dans la parcelle d’un frère à N’djili : LE FRERE JOSUE NKOSI. Ils ont commencé une autre église mais au-même nom : ‘AGNEAU TABERNACLE’’ sous la conduite du Pasteur AKUNDA et CALEB tel qu’ils étaient avant mon arrivée. Je n’avais presque plus personne. Le seul officiel avec un jeune frère TSHOLE que j’ai tout de suite responsabilisé à la modération. Je faisais des longues distances à pieds, parfois affamé pour atteindre NGABA et n’y trouvais que trois membres. Aux yeux du monde, c’étai la fin ! Comment payer le loyer ? Les appuis financiers étaient partis. Cependant, dans mon cœur, il y avait une force, un esprit de persévérance qui m’animait. Je ne regardais pas à ces conditions de médiocrité. Et comme mes frères partis avaient repris le nom d’AGNEAU TABERNACLE, j’ai proposé à l’église le changement de Nom. L’église avait opté pour WILLIAM MARRION BRANHAM TABERNACLE.

WILLIAM MARRION BRANHAM TABERNACLE
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William Marrion Branham Tabernacle

Frère Branham nous demande de persévérer. Nous ne sommes pas appelé à regarder aux circonstances. Regardons à la Parole. Tournons les regards vers le Seigneurs. Que serait-il arrivé si Josué considérait les murs de Jéricho ? La Bible dit que personne ne pouvait entrer ni sortir. Pourtant Dieu a dit à Josué : ‘‘Voici, je te livre Jéricho et ses vaillants soldats.’’ Qu’arriverait-il si David regardait à la masse corporelle de Goliath ? La victoire ne viendra jamais dans le camp des Hébreux. C’est vrai : toute chose concours au bien de ceux qui l’aiment. Tant qu’on est sincère et qu’on cherche à plaire à Dieu, l’Eternel ne nous abandonne pas !’’ Le Seigneur ajoutait le jour au jour des nouveaux membres à une vitesse inattendue. Comme Job pour ses enfants, Dieu nous a ramené nos frères et sœurs. On a été en mesure d’organisé une grande convention de sept jours avec quarante pasteurs invités de l’intérieur du pays. Logés et nourris par l’église. Et on a prié pour la consécration de WILLIAM MARRION BRANHAM TABERNACLE. Le pasteur AKUNDA l’a fait. Et il y est venu prêcher plusieurs fois sans contrainte ni rancune. Je me souviens de ces paroles quelques mois avant qu’il nous quitte pour l’éternité : ‘‘Pasteur Bob, j’étais induis en erreur ! Pardonnes moi !’’ Je disais, qui d’autre pouvait consacrer cette église sinon celui qui m’a ramené à la chair ? LE PASTEUR AKUNDA. Je ne cesserai de regretter son départ pour moi que je trouve brusque. Les relations sont toujours restées bonnes avec la Pasteur CALEB car on a toujours été content de se rencontrer et de parler comme des frères. TOUT N’ETAIT QUE LE PLAN DE DIEU. L’Eternel nous a permis d’obtenir un terrain où désormais nous sommes en train de construire. L’Eternel nous a donné plus d’une dizaine des prédicateurs, les administrateurs les diacres un conducteur des chants et un superintendant de l’Ecodim avec plusieurs huissiers. Le Seigneur au milieu de nous des nouveaux frères et sœurs et d’autres nous quitte aussi pour plusieurs raisons. Je regrette toutes mes fautes et erreurs. Car je reconnais en avoir commis plusieurs et j’en commettrais certainement d’autres. Je demande pardon au Seigneur et à son peuple. Je ne compte que sur une chose : SA GRACE. Mon souhait est de lui rester fidèle le restant de ma vie ; le servir jusqu’à mon dernier souffle pour son honneur, dans sa Dignité et pour Son unique Gloire afin qu’à la fin de mes jours ici bas que j’entende sa douce Voix me disant : ‘‘ENTRE MAINTENANT DANS LE REPOS DE TON SEIGNEUR.’’ Tel est ma prière et que les saints du monde entier ne m’oublient pas dans leurs prière quotidiennes. J’espère que mon témoignage pourra réconforter une âme quelque part dans le monde. Tel est l’objectif de mon partage. Shalom au peuple de Dieu

Famille Bob Munanga

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